Le compostage peut être défini comme un procédé biologique contrôlé de conversion et de valorisation des déchets organiques (sous-produits de la biomasse, déchets organiques d’origine biologique) en un produit stabilisé, hygiénique, riche en composés humiques.
Dans la pratique, le compostage est l’opération qui consiste à faire fermenter en situation aérobie des déchets organiques, pour obtenir un amendement riche en humus.
Composter, c’est donc essentiellement produire des humus stables dans les composts.
D’après différentes définitions, le compostage :
> Est une technique de stabilisation et de traitement aérobie des déchets organiques biodégradables.
> S’adresse à tous les déchets organiques, mais, en priorité, aux déchets solides et semi solides.
> Est une technique biologique de recyclage de la matière organiques qui au terme de son évolution donne des humus, facteurs de stabilité et de fertilité des sols.
> Est le résultat d’une activité microbiologique complexe, survenant dans des conditions particulières. Dans cette mesure, le compostage est une biotechnologie.
Les fermentations se déroulent en deux phases.
Dans
la première phase dite « thermophile » ou de
fermentation
active,
les micro-organismes décomposent les sucres solubles et les amidons
puis s’attaquent progressivement aux matières plus difficiles à
dégrader telles que la cellulose et la lignine. Ces
« bio-oxydations » aboutissent à des substances
simplifiées (acides organiques et aminés, composés phénoliques,
éléments minéraux).
Au
cours de la deuxième phase dite « mésophile » ou de
maturation,
ces substances simplifiées concourent, sous l’action de la
microflore, à la synthèse de composés humiques stables. On parle
alors d’amendement organique ou de compost prêt à l’emploi.
Le compostage est un processus de fermentation en deux phases
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